Presque vingt-quatre ans après l'assassinat impuni de l'opposant Ali Mécili, à Paris, son fils Yalhane use à son tour des mots pour dénoncer le pouvoir algérien.
Dans son rap au verbe dur, l'affaire d'Etat qui a tué son père n'est évoquée qu'en passant. Spéciale dédicace au président Bouteflika, au régime militaire qu'il incarne, et à la France qui les soutient.
Yalhane Mécili, 31 ans, est éducateur pour ados à Saint-Denis (93). Il est aussi Igrek, qui diffuse son premier album sur son site. En quinze titres, le rappeur croque notre monde avec beaucoup de talent.
Et il y a ce morceau, « 90% », baptisé d'après le dernier score électoral d'Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien, qui fait « couler du sang sur le drapeau », prend cher, très cher :
« Assis sur des lingots d'or et les mains pleines de sang
T'es réélu à 90%
La France en bonne hypocrite
Te félicite
T'es le Don Corleone du nord de l'Afrique. »
Dans son rap au verbe dur, l'affaire d'Etat qui a tué son père n'est évoquée qu'en passant. Spéciale dédicace au président Bouteflika, au régime militaire qu'il incarne, et à la France qui les soutient.
Yalhane Mécili, 31 ans, est éducateur pour ados à Saint-Denis (93). Il est aussi Igrek, qui diffuse son premier album sur son site. En quinze titres, le rappeur croque notre monde avec beaucoup de talent.
Et il y a ce morceau, « 90% », baptisé d'après le dernier score électoral d'Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien, qui fait « couler du sang sur le drapeau », prend cher, très cher :
« Assis sur des lingots d'or et les mains pleines de sang
T'es réélu à 90%
La France en bonne hypocrite
Te félicite
T'es le Don Corleone du nord de l'Afrique. »
Dernière édition par Scar' le Mer 16 Fév - 14:51, édité 1 fois